Oran, aussi appelée La Radieuse, est la deuxième plus grande ville d’Algérie, et l’une des plus importantes villes du Maghreb.
1- Fort et chapelle de Santa Cruz: Une vue, une histoire
Fort de Santa Cruz: Pièce maîtresse de la baie d’Oran
Bati entre 1577 et 1604 sur une hauteur de 400 mètres au dessus de la mer méditerranée, la forteresse représentait un point militaire stratégique pour les espagnoles et soldats français par la suite.
La forte à connu plusieurs reconstructions suite à des destructions militaires et naturelles, et à été inscrite en 1950 au titre des sites naturels témoins de l’histoire Algéro-Franco-Espagnole.

La chapelle de Santa Cruz, Protectrice de la ville
En contrebas de l’édifice, se situe la chapelle De Santa Cruz, exposant une grande statue de la Vierge Marie, protectrice de la ville d’Oran.
Cette dernière à été érigée suite à l’épidémie du Choléra qui a frappé la ville en 1849, et par ce fait, immédiatement après les prières des fidèles, un rideau de pluie tomba sur la ville, la nettoyant de l’épidémie.
La chapelle est classée monument national le 17 Décembre 2003, vous pouvez commencer votre visite de la ville d’Oran, par les incontournables Fort et chapelle de Santa Cruz, vous allez certainement repérer de loin toutes vos prochaines visites.

2-Boulevard de l’ALN : Le balcon sur la méditerranée
Reliant le coté est à l’ouest du centre ville, le Boulevard de l’ALN représente l’un des plus importants repères de la ville.
Le front de mer est la célèbre artère (boulevard de l’ALN) de la ville d’Oran longeant le centre-ville historique d’Est en Ouest, du rond point Zabana jusqu’à la muraille de la forteresse du Palais du Bey.
Véritable balcon sur la mer et notamment le port, dont on ne se lasse pas d’observer le mouvement, le boulevard front de mer est un très agréable lieu de flânerie familiale jusque tard durant les nuits d’été. A l’est du port, la grande et agressive cheminée est celle de la centrale électrique édifiée au début des années 1950.
La promenade du Front de mer s’étend sur 2 kilomètres, et est accessible facilement depuis le centre de la ville d’Oran à pieds.
Sinon, faites une virée vers la fin du boulevard, côté rond point Zabana, vous y trouverez un splendid jardin familliale, “Esplanade de Sidi M’hamed ”, animé de jour comme de nuit, perché sur la mer, un lieu de détente pour familles, groupes d’amis et enfants et un point de rencontre nocturnes pour sa convivialité et sécurité.
vous y rencontrerez sûrement des danseurs et sportifs qui vous éblouissent de leurs talents, ou même des projections gratuites de films Algériens.
3- Centre ville d’Oran: rencontre de religions et de modernisme
Oran est appelée “La Radieuse” sur le Bey Hassan, dernier gouverneur d’Oran avant la prise coloniale Française, surnommé “ El Bahi” , ou le radieux.
Cependant, cette ville centre de l’histoire d’Algérie et capitale de l’ouest, radie de sa croisée de cultures et d’histoire.
Place d’Armes: Coeur historique de la ville
Appelée actuellement place de 1er novembre 1954, La Place d’Armes est considérée comme le cœur historique de la ville d’Oran, elle est à la croisée des chemins de plusieurs routes que vous veniez du port, du front de mer et du centre-ville.
En son centre, on trouve une obélisque à l’effigie de l’émir Abdelkader, surmontée par une sculpture nommée « La Gloire » du sculpteur français Aimé-Jules Dalou.
Entourant la place avec leur architecture coloniale, les majestueux édifices historiques que sont l’hôtel de ville avec des géantes sculptures de deux lions, sur lesquelles la ville fut nommée; et l’opéra veillent sur la place depuis plus d’un siècle.
Pour s’y rendre, une station de Tramway est présente à ce niveau, ou sinon à quelques minutes de marche du Front de mer.

Cathédrale du Sacré-coeur: Bibliothèque régionale d’Oran
Cathédrale était la deuxième cathédrale de la ville pendant la période française, la première étant l’église Saint-Louis reconstruite en 1831 par les Français sur les vestiges d’une ancienne église espagnole bâtie en 1509 mais qui avait été en grande partie détruite par le tremblement de terre de 1790. Sa construction a commencé le 20 avril 1903 pour prendre fin le 9 février 1913. Elle est consacrée le 9 avril 1930.
D’un style romano-byzantin, elle est conçue par l’architecte Albert Ballu et les travaux ont été menés par l’entreprise de construction des frères Auguste et Gustave Perret.
La Crypte de la cathédrale a été achevée en 1906 (actuellement une médiathèque) et le grand orgue Cavaillé-Coll-Mutin a été inauguré le 3 février 1918.

4- Théâtre régional d’Oran: Le pôle artistique Algérien
En 1967, l’opéra d’Oran se transforme en Théâtre national de l’ouest algérien, en 1971 il portera le nom de théâtre national algérien de l’ouest, ses dirigeants ont du attendre 1972 pour que le théâtre puisse jouir de son indépendance financière et artistique, et depuis le Théâtre Régional d’Oran n’a cessé d’être un roue motrice de la création artistique en Algérie.
Le Théâtre Régional d’Oran ouvert ses portes tous les jours de la semaines et à toutes les tranches qui composent la société, petit et grand, les vendredi et mardi sont réservés au jeune public, le reste de la semaine le programme est orienté pour les adultes, pièce de théâtre, concert et après-midi littéraire et poétique.
Théâtre régionale d'Oran
5- Centre de convention
Mis en service en avril 2010, le Centre de Conventions d’Oran est l’emblème du nouveau tourisme d’affaires, alliant qualité et modernité. Idéalement situé en bordure de la mer, c’est l’atout maître du tourisme d’affaires à Oran.

6- Mosquée Ibn Badis
Un des symboles les plus en vue de la ville d’Oran, la mosquée Abdelhamid Ibn Badis est devenue une référence incontournable avec son style architectural particulier et une destination par excellence des touristes et personnalités visitant Oran.
Edifiée à Hai Djamel Eddine à l’Est d’Oran, la mosquée Abdelhamid Ben Badis se distingue par son minaret couvert en verre de 104 mètres de haut. C’est la plus grande mosquée de la ville d’Oran et de toute l’Oranie. Elle est baptisée au nom d’une icône du nationalisme religieux Abdelhamid Ben Badis.
Elle comprend deux grandes salles de prières pour hommes et femmes ainsi qu’une vaste esplanade, offrant une capacité d’accueil totale de 25.000 fidèles.

7- Mosquée Pacha
La Mosquée Hassan Pacha est une mosquée d’Oran construite en 1796, sous le règne du bey Mohamed El-Kébir, sur ordre du pacha Baba Hassan d’Alger, en mémoire de l’expulsion des Espagnoles. Il contribua à sa construction avec l’argent du rachat de captifs chrétiens.
Située au bas de la rue benamara Boutkhil, ex rue de Phillippe, la mosquée du Pacha devenu monument historique classé en date du 06/08/1952, captive la curiosité des passants, son minaret domine la plupart des maisons et séduit le regard par l’élégance de ses proportions. Il est de forme octogonale, orné de raies en relief imitant le joint de pierres de taille et entouré, à chacun de ses trois étages, de zones émaillées et quadrillées comme des mosaïques.
Mosquée Pacha
8- Palais du bey
Le Palais du Bey est l’un des rares monuments ottomans de la ville, situé au quartier de Sidi El-Houari il se trouve sur les remparts de la forteresse Roza Alcazar.
Il a été construit par Mohamed Ben Othman, dit El-Kébir, après avoir victorieusement triomphé des Espagnols en 1792. Dès lors il en fit sa résidence ainsi que le siège de son administration.
Par ailleurs, stratégiquement localisé, le palais domine à la fois le port tout en surveillant l’arrière-pays, ce qu’il lui a valu d’être occupé par l’armée francaise de 1931 à 1962.
D’une architecture arabo-andalouse, il a une superficie d’environ 5,6 hectares. Il est composé de diwan, d’une suite, d’un harem, une cour et plusieurs autres installations adjacentes, dont deux monuments majeurs, les donjons rouges dont la construction remonte à 1345 et l’ancienne caserne espagnole qui avait servi d’écuries.
